16-07-2015 La Fausto Coppi
La 28° édition de la Fausto Coppi s'est déroulée ce dimanche 12 juillet au départ de Cuneo, dans le Piémont, en Italie. Cette mythique et prestigieuse cyclosportive italienne possède une organisation sans faille, et dispose de peu d'équivalent du même acabit en France, à l'exception peut-être de l'Etape du Tour, le côté mercantile en moins. La frontière française n'est d'ailleurs pas très éloignée, via le col de Tende par exemple. C'est donc une belle occasion notamment pour tous les cyclistes du quart sud-est de découvrir de nouveaux horizons.
Un village départ est dressé dès le samedi au centre-ville sur la place Galimberti avec des exposants cyclistes, des exposants locaux et aussi l'occasion déjà de commencer une pasta party.
Côté accueil, les bénévoles manient aussi bien l'italien que l'anglais et aussi le français pour la remise des dossards à un peloton aux connotations internationales. Du côté des puces pour le chronométrage, le principe de la "caution" en vigueur en France est un peu différente ici. Aux 10 euros que vous donnez pour obtenir la puce, on vous rendra 5 euros au retour de la puce.
Le dimanche, le départ est matinal, à 7 h. Il faut bien avouer que cette heure matinale est la bienvenue avec la canicule qui règne et qui se vérifiera tout le long du parcours.
Le port du maillot "offert" avec l'inscription est obligatoire. Et c'est un peloton tout de rose vêtu qui s'est élancé de la place Galimberti pour parcourir soit 111 km (2500 m de dénivelé), soit 177 km (4125 m de dénivelé). La séparation des deux parcours intervient très rapidement, à la sortie même de la ville de Cuneo.
Les 40 premiers kilomètres du Granfondo sont très roulants et ce sont donc des pelotons qui roulent à vive allure pour aller affronter les difficultés de la journée : le Santuario di Valmala (long de 9,6 km avec une pente moyenne de 8 %), le Montemale la Piatta Soprana (9,5 km avec une pente moyenne de 7 %), le col Fauniera da Pradleves (22,3 km avec une pente moyenne de 8 %), et la Madonna del Colletto (7,3 km avec une pente moyenne de 8%).
Ces pourcentages moyens sont très trompeurs, car les passages à plus de 10% sont très nombreux et relativement long, notamment dans la montée de la Fauniera qui culmine à 2484 mètres d'altitude. Au sommet, une stèle rend hommage à Marco Pantani.
Quant aux descentes, la prudence est de mise car elles sont très techniques avec des routes très étroites et très sinueuses.
Tout au long du parcours, la sécurité assurée aux cyclistes est remarquable avec les carrefours gardés par la police italienne et une route privatisé sur la première moitié du parcours.
Les ravitaillements sont également tout aussi remarquables avec un large choix. Au sommet de la Fauniera, il y a même le choix pour le ravitaillement liquide entre boisson énergétique sucré ou salé, le salé étant bien appréciable après de tels efforts sous le soleil. Et les fontaines sont abondantes (et signalées) sur le parcours.
A l'arrivée, une médaille est remise en récompense des efforts fournis et un plateau repas avec des inévitables pâtes al dente est servi.
Vous l'aurez compris, les raisons sont très nombreuses pour venir participer à cette mythique cyclosportive et grossir le nombre de français prenant part à la Fausto Coppi.
Sur le grand parcours de 177 km, le victoire revient à Andrea GALLO à plus de 30 km/h de moyenne (!) devant Damiano LENZI et Paolo CASTELNOVO. Côté dame, Olga CAPPIELLO devance Anna Maria NUNIA et Chiara MUSSO.
Sur le parcours moyen, Davide AUFIERO devance Jacopo PADOAN et Karl Henrik NORDBAKKEN. Chez les féminines, Erica MAGNALDI l'emporte devant Rossella TARAVELLI et Chiara COSTAMAGNA.
A l'arrivée, ce sont 542 cyclosportifs (dont 24 féminines) qui se classent sur le parcours de 177 km et 1151 cyclistes (dont 87 féminines) sur le parcours de 111 km. La participation féminine est donc conséquente et connaît peu d'équivalent en France.
Retrouvez les classements de la Fausto Coppi 2015 :
- le Granfondo, classement homme,
- le Granfondo, classement femme,
- le Mediofondo, classement homme,
- le Mediofondo, classement femme.
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La 28° édition de la Fausto Coppi s'est déroulée ce dimanche 12 juillet au départ de Cuneo, dans le Piémont, en Italie. Cette mythique et prestigieuse cyclosportive italienne possède une organisation sans faille, et dispose de peu d'équivalent du même acabit en France, à l'exception peut-être de l'Etape du Tour, le côté mercantile en moins. La frontière française n'est d'ailleurs pas très éloignée, via le col de Tende par exemple. C'est donc une belle occasion notamment pour tous les cyclistes du quart sud-est de découvrir de nouveaux horizons.
Un village départ est dressé dès le samedi au centre-ville sur la place Galimberti avec des exposants cyclistes, des exposants locaux et aussi l'occasion déjà de commencer une pasta party.
Côté accueil, les bénévoles manient aussi bien l'italien que l'anglais et aussi le français pour la remise des dossards à un peloton aux connotations internationales. Du côté des puces pour le chronométrage, le principe de la "caution" en vigueur en France est un peu différente ici. Aux 10 euros que vous donnez pour obtenir la puce, on vous rendra 5 euros au retour de la puce.
Le dimanche, le départ est matinal, à 7 h. Il faut bien avouer que cette heure matinale est la bienvenue avec la canicule qui règne et qui se vérifiera tout le long du parcours.
Le port du maillot "offert" avec l'inscription est obligatoire. Et c'est un peloton tout de rose vêtu qui s'est élancé de la place Galimberti pour parcourir soit 111 km (2500 m de dénivelé), soit 177 km (4125 m de dénivelé). La séparation des deux parcours intervient très rapidement, à la sortie même de la ville de Cuneo.
Les 40 premiers kilomètres du Granfondo sont très roulants et ce sont donc des pelotons qui roulent à vive allure pour aller affronter les difficultés de la journée : le Santuario di Valmala (long de 9,6 km avec une pente moyenne de 8 %), le Montemale la Piatta Soprana (9,5 km avec une pente moyenne de 7 %), le col Fauniera da Pradleves (22,3 km avec une pente moyenne de 8 %), et la Madonna del Colletto (7,3 km avec une pente moyenne de 8%).
Ces pourcentages moyens sont très trompeurs, car les passages à plus de 10% sont très nombreux et relativement long, notamment dans la montée de la Fauniera qui culmine à 2484 mètres d'altitude. Au sommet, une stèle rend hommage à Marco Pantani.
Quant aux descentes, la prudence est de mise car elles sont très techniques avec des routes très étroites et très sinueuses.
Tout au long du parcours, la sécurité assurée aux cyclistes est remarquable avec les carrefours gardés par la police italienne et une route privatisé sur la première moitié du parcours.
Les ravitaillements sont également tout aussi remarquables avec un large choix. Au sommet de la Fauniera, il y a même le choix pour le ravitaillement liquide entre boisson énergétique sucré ou salé, le salé étant bien appréciable après de tels efforts sous le soleil. Et les fontaines sont abondantes (et signalées) sur le parcours.
A l'arrivée, une médaille est remise en récompense des efforts fournis et un plateau repas avec des inévitables pâtes al dente est servi.
Vous l'aurez compris, les raisons sont très nombreuses pour venir participer à cette mythique cyclosportive et grossir le nombre de français prenant part à la Fausto Coppi.
Sur le grand parcours de 177 km, le victoire revient à Andrea GALLO à plus de 30 km/h de moyenne (!) devant Damiano LENZI et Paolo CASTELNOVO. Côté dame, Olga CAPPIELLO devance Anna Maria NUNIA et Chiara MUSSO.
Sur le parcours moyen, Davide AUFIERO devance Jacopo PADOAN et Karl Henrik NORDBAKKEN. Chez les féminines, Erica MAGNALDI l'emporte devant Rossella TARAVELLI et Chiara COSTAMAGNA.
A l'arrivée, ce sont 542 cyclosportifs (dont 24 féminines) qui se classent sur le parcours de 177 km et 1151 cyclistes (dont 87 féminines) sur le parcours de 111 km. La participation féminine est donc conséquente et connaît peu d'équivalent en France.
Retrouvez les classements de la Fausto Coppi 2015 :
- le Granfondo, classement homme,
- le Granfondo, classement femme,
- le Mediofondo, classement homme,
- le Mediofondo, classement femme.
