22-05-2017 Les Boucles du Verdon
Groc couac pour la 19° édition des Boucles du Verdon. L'épreuve se déroulait cette année au départ de Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence, avec au choix un parcours de 177 km ou de 90 km.
Enfin c'est ce que tout le monde pensait au départ. Car à force de faire des boucles, de passer et rapasser aux mêmes endroits, certains signaleurs ont du y prendre leur latin lors du briefing. Et c'est donc une boucle supplémentaire de près de 15 km que la majorité des cyclistes ont eu l'occasion de faire. C'est vrai qu'Esparron-de-Verdon est un joli village et le lac d'Esparron est magnifique. Mais comme il était prévu de visiter ces paysages au retour, ce n'était pas la peine de faire du rab peu après le départ.
Le grand parcours affichait donc au compteur à l'arrivée 192 km pour 3300 mètres de dénivelé. Une belle distance et un beau défi, comme trop peu de cyclosportives en proposent maintenant malheureusement. Avec au programme plusieurs portions roulantes, mais surtout une succession de côtes, un profil très usant au fil des kilomètres.
A partir de Moustiers-Sainte-Marie, la montée vers La Palud-sur-Verdon offre un panorama exceptionnel sur le lac de Sainte-Croix et des points de vue à couper le souffle sur les gorges du Verdon.
La montée vers le belvédère du Tilleul apparaît ensuite interminable avec de très longues lignes droites et des pourcentages conséquents. La ravitaillement au sommet est le bienvenu, surtout que le soleil est bien généreux. Un tapis de contrôle de passage des cyclosportifs n'aurait aussi pas été de trop. Car l'absence totale de contrôle sur un circuit où l'on passe et repasse peut être une tentation pour certains de prendre des raccourcis. Mais qu'importe, la majorité des cyclistes est là pour se faire plaisir et se mesurer à soi-même.
Côté ravitaillement, c'est plutôt le strict minimum qui est au rendez-vous. Un peu plus de choix pour le ravitaillement liquide (seulement de l'eau, voir sirop de menthe quand il en reste) et solide ne serait pas du luxe, en particulier sur le grand parcours particulièrement exigeant. Et le positionnement du dernier ravitaillement à seulement 10 km de l'arrivée est étonnant. Un ravitaillement à Riez par exemple aurait été bien plus judicieux.
Le point positif de cette cyclosportive, outre les magnifiques paysages de Haute-Provence, c'est aussi la sécurité avec des signaleurs bien présents à tous les carrefours.
Côté participation, plus de 500 cyclistes ont participé aux Boucles du Verdon, avec un large plébiscite pour le petit parcours : 112 cyclosportifs classés sur le grand parcours et 385 cyclistes sur le petit parcours.
A noter la présence de Julien El Fares, Rémy Di Gregorio ou encore de Jeannie Longo.
Retrouver le classement du grand parcours des Boucles du Verdon et du petit parcours.
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Groc couac pour la 19° édition des Boucles du Verdon. L'épreuve se déroulait cette année au départ de Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence, avec au choix un parcours de 177 km ou de 90 km.
Enfin c'est ce que tout le monde pensait au départ. Car à force de faire des boucles, de passer et rapasser aux mêmes endroits, certains signaleurs ont du y prendre leur latin lors du briefing. Et c'est donc une boucle supplémentaire de près de 15 km que la majorité des cyclistes ont eu l'occasion de faire. C'est vrai qu'Esparron-de-Verdon est un joli village et le lac d'Esparron est magnifique. Mais comme il était prévu de visiter ces paysages au retour, ce n'était pas la peine de faire du rab peu après le départ.
Le grand parcours affichait donc au compteur à l'arrivée 192 km pour 3300 mètres de dénivelé. Une belle distance et un beau défi, comme trop peu de cyclosportives en proposent maintenant malheureusement. Avec au programme plusieurs portions roulantes, mais surtout une succession de côtes, un profil très usant au fil des kilomètres.
A partir de Moustiers-Sainte-Marie, la montée vers La Palud-sur-Verdon offre un panorama exceptionnel sur le lac de Sainte-Croix et des points de vue à couper le souffle sur les gorges du Verdon.
La montée vers le belvédère du Tilleul apparaît ensuite interminable avec de très longues lignes droites et des pourcentages conséquents. La ravitaillement au sommet est le bienvenu, surtout que le soleil est bien généreux. Un tapis de contrôle de passage des cyclosportifs n'aurait aussi pas été de trop. Car l'absence totale de contrôle sur un circuit où l'on passe et repasse peut être une tentation pour certains de prendre des raccourcis. Mais qu'importe, la majorité des cyclistes est là pour se faire plaisir et se mesurer à soi-même.
Côté ravitaillement, c'est plutôt le strict minimum qui est au rendez-vous. Un peu plus de choix pour le ravitaillement liquide (seulement de l'eau, voir sirop de menthe quand il en reste) et solide ne serait pas du luxe, en particulier sur le grand parcours particulièrement exigeant. Et le positionnement du dernier ravitaillement à seulement 10 km de l'arrivée est étonnant. Un ravitaillement à Riez par exemple aurait été bien plus judicieux.
Le point positif de cette cyclosportive, outre les magnifiques paysages de Haute-Provence, c'est aussi la sécurité avec des signaleurs bien présents à tous les carrefours.
Côté participation, plus de 500 cyclistes ont participé aux Boucles du Verdon, avec un large plébiscite pour le petit parcours : 112 cyclosportifs classés sur le grand parcours et 385 cyclistes sur le petit parcours.
A noter la présence de Julien El Fares, Rémy Di Gregorio ou encore de Jeannie Longo.
Retrouver le classement du grand parcours des Boucles du Verdon et du petit parcours.